Heureusement ils sont contrebalancés par d’autres qui me remercient pour les infos, les démarches…. Ils ont tous en commun la même détresse de parents en burn out, qui ne peuvent toujours pas reprendre leur travail. J’ai même eu un employeur qui m’a demandé d’authentifier une attestation… J’ai craqué je lui ai expliqué la vie! (ma hiérarchie m’a fait remarquer que j’étais limite sur ces propos là, mais comme je venais d’obtenir que 8 classes puissent ouvrir sur 10 en mi temps (= par 15 élèves) elle n’a pas insisté.

 

Qu’est ce qui a fait ce tour de force? Les collègues qui n’en peuvent plus et n’avaient qu’une envie : revoir leurs élèves et les parents (les lettres les plus « agressives » quant à la « réouverture du 2 juin » ont été envoyées en copie au Maire et à l’Inspectrice, c’est la seule chose qui a fait que j’ai pu les « encaisser » et ne pas donner ma démission dimanche dernier).

 

Donc lundi de pentecôte  j’ai passé toute la journée à compter le nombre de jours que l’école pouvait offrir aux élèves qui n’ont pas pu revenir (95% des élèves sont des public « prioritaires » à J. Cabourg). j’ai aussi étudié la possibilité « d’absorber » les petits frères et soeurs de maternelle. Les élèves prioritaires qui sont dans les classes qui ne rouvrent pas…. et ré-étudier le protocole sanitaire pour orchestrer les entrées sorties, récrés en fonction du recul que j’ai maintenant (j’avais fait ce travail avant que le protocole municipal nous soit »imposé », je l’ai mis à jour). Il n’y avait qu’une chose qui coinçait: la restauration. Mais là aussi j’ai fait des propositions. Le brouillon relu par les collègues le mardi, ce qui m’a permis de voir que tous les personnels municipaux étaient de retour à leur poste. Mardi soir j’ai envoyé ma proposition au maire, mettant l’Inspectrice en copie.